Catégorie : Interview

Carin STRÖMBERG : « Je pense que Nantes correspond parfaitement à mes attentes »

Capitaine de la sélection suédoise, Carin STRÖMBERG évoluera aux Neptunes de Nantes lors de la saison à venir. à presque 28 ans (elle les aura le 10 Juillet prochain), la native de Stockholm a choisi le Championnat de France pour continuer à progresser et relever de nouveaux défis. Entretien vivifiant.

  • Pourriez-vous vous définir en tant que joueuse ? De quelle manière aimez-vous évoluer ?

Je suis une joueuse physique avec une bonne vision du jeu. Les aspects tactiques du Handball me plaisent et j’aime particulièrement jouer avec les pivots. En défense, j’aime bloquer les attaquantes pour empêcher la continuité du jeu adverse. J’adore pratiquer un Handball à la fois rapide et physique.

  • Quels sont vos sentiments au moment de quitter Viborg après cinq saisons ?

J’ai vécu cinq belles et stimulantes saisons avec Viborg. J’en garderai toujours un bon souvenir. Mais je sens vraiment que j’ai besoin de me lancer un nouveau défi, aussi bien en tant que joueuse qu’en tant que femme. Je pense que Nantes correspond parfaitement à mes attentes. S’ouvre maintenant pour moi une saison vraiment excitante avec les Jeux Olympiques et l’arrivée à Nantes dans la foulée.

  • Quels éléments vous ont convaincu de rejoindre les Neptunes de Nantes, une première expérience en dehors des championnats scandinaves (à Skuru en Suède, puis à Viborg au Danemark) ?

J’ai eu plusieurs discussions avec Guillaume (SAURINA) par rapport à l’équipe et au rôle que je pourrais y jouer. Cela m’a fait bonne impression. J’ai vraiment des ambitions élevées. Je souhaite jouer le haut de tableau, ce qui est également l’objectif du club. Je me suis déjà rendu à Nantes pour des compétitions (l’Euro 2018 notamment) et pour des camps d’entraînement. L’équipe et la ville ne me sont donc pas totalement étrangères. Les impressionnantes performances du club en European League ont également pesé dans ma décision. Je suis très excitée à l’idée de jouer dans le Championnat français la saison prochaine et j’espère pouvoir remporter des médailles avec cette équipe.

Cet été, Carin troquera le vert de Viborg pour le rose des Neptunes – Photo : Johnny PEDERSEN
  • Dans une récente interview, vous avez décrit le jeu nantais comme « davantage individuel » que celui de Viborg. Comment appréhendez-vous votre futur rôle au sein des Neptunes de Nantes, en tant que nouvelle demi-centre ?

Il me semble que la manière de jouer au Handball en France s’appuie un peu plus sur les qualités individuelles des joueuses qu’en Scandinavie. Il me tarde de vérifier si cette impression est bonne. Je pense pouvoir apporter quelque chose avec mon sens tactique et la relation que je pourrai parvenir à créer avec mes coéquipières. Cela prendra sans doute un peu de temps mais j’espère pouvoir me servir de mes qualités individuelles pour marquer beaucoup de buts avec Nantes. J’espère également être en mesure de créer de bonnes situations et délivrer des passes décisives.

  • Quelles peuvent être les ambitions de la sélection suédoise aux Jeux Olympiques ?

Nous avons une poule très difficile (avec la France, l’Espagne, le Brésil, la Russie et la Hongrie), mais c’est logique puisque ce sont les Jeux Olympiques (sourire). Mais nous avons une équipe qui mêle joueuses d’expérience et jeunes talents. Je pense donc que dans un bon jour, nous pouvons gagner contre contre toutes les équipes. J’espère que nous jouerons quelques bons matchs de poules. Par la suite, en phase finale, tout peut arriver. 

Pour information, la Suède des Nantaises Nathalie HAGMAN et Carin STRÖMBERG disputera son match du Groupe B contre les Bleues, le 29 Juillet prochain.

Merci Carin ! Et à très vite à Mangin !

Rédaction : Nani BONSERGENT
Crédit photo : Fédération Suédoise de Handball

Raïssa DAPINA : « J’ai signé à Nantes pour relever tous les défis !!! »

La dynamique ailière droite arrive aux Neptunes de Nantes pour franchir un nouveau pallier dans sa carrière. Elle aura passé quatre saisons avec les Panthères de Fleury. Entretien avec l’internationale sénégalaise, élue meilleure joueuse à son poste, lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations.

  • Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Raïssa DAPINA, née en France d’origine Sénégalaise et Capverdienne. J’ai commencé le handball à Cergy-Pontoise, puis j’ai été formée dans le grand Est : à Rodemack, à Yutz (en Moselle), puis au Metz Handball et à l’ATH (Bas-Rhin). Je suis ailière droite.

  • Qu’est-ce qui vous a convaincu de rejoindre Nantes pour la saison à venir ?

Nantes est un club qui grandit chaque année, avec de belles ambitions en Championnat et à l’échelle européenne. J’ai été séduite par la dynamique que le groupe dégage et le professionnalisme de la structure. A titre personnel, c’est ce que je recherchais pour passer encore un « step » de plus dans ma carrière.

  • Que retenez-vous de votre expérience en European League, à Fleury, l’an passé ?

J’ai effectué ma première Coupe d’Europe avec Fleury. C’est une étape de plus qui m’a permise de comprendre les exigences du haut niveau. Le chemin était difficile, avec une poule assez relevée, mais je n’en garde que du positif, avec une belle prestation dans la salle des Hongroises de Siófok.

Raïssa et Déborah se retrouveront ensemble sous le maillot des Neptunes – Photo : Nicolas DEVAUX
  • Qu’attendez-vous et qu’espérez-vous de votre nouvelle aventure nantaise (en Championnat et en Coupe d’Europe) ?

J’ai signé à Nantes pour relever tous les défis ! Que ce soit en Championnat et en Coupe d’Europe. Je nous souhaite donc le meilleur mais surtout d’aller le plus loin possible.

  • Comment avez-vous vécu votre récente cinquième place à la Coupe d’Afrique des Nations avec le Sénégal ? 

Cela a été forcément difficile à digérer. Nous nous étions fixés des objectifs assez élevés en vue des prochains Championnats du Monde en Espagne. Une grosse désillusion pour ma part, car on se prépare souvent toute une année pour ce genre d’échéance. La déception était au rendez-vous, mais il faut savoir par moment l’accepter pour mieux rebondir ensuite. L’objectif étant de pouvoir qualifier le Sénégal à chaque Championnat du Monde, nous allons nous remobiliser pour la prochaine C.A.N, qui se déroulera chez nous, à Dakar, en 2022 !

Merci Raïssa !!! Et à très vite du côté de Mangin !!!
Propos recueillis par Nani BONSERGENT
Photo : Nicolas DEVAUX

Manon LOQUAY : « Je vois le bout du tunnel »

Entretien avec Manon Loquay. Actuellement en phase de reprise, la pivot du NAHB se confie, avec franchise,  sur cette saison particulière à plus d’un titre.

  • Manon, un peu moins de 7 mois après votre opération, (opération du genou le 30 Septembre dernier), où en êtes-vous de votre processus de rééducation ?

Écoutez ça va. Je vois le bout du tunnel là. J’ai repris progressivement les entraînements, d’abord individualisés, puis avec le groupe . Au départ, cela se faisait sans contact mais, cette semaine, cela s’est grandement intensifié. Depuis mi-mars, j’ai intégré le travail avec ballon dans ma rééducation.

  • J’ai vu sur Instagram que vous étiez proche de la gardienne péageoise Camille DEPUISET lors de votre séjour en centre de rééducation . Entre blessées de longue durée, y’a t-il un lien particulier qui s’installe, que vous ne retrouvez pas ailleurs ou est-ce simplement une question de circonstances ?

Effectivement, se retrouver avec une handballeuse ça aide et ça rapproche même si je ne connaissais pas personnellement Cam’ (Camille DEPUISET, elle aussi blessée au genou) auparavant. Après, il y avait aussi beaucoup d’autres athlètes au CERS (Centre Européen de rééducation du sportif) de Capbreton, où j’ai suivi mon processus de rééducation.

  • J’ai appris que vous faisiez tout pour revenir dès la fin de cette saison. Est-ce toujours un objectif ?

C’était effectivement mon objectif initial. Là, l’objectif est vraiment d’être prête sur le plan physique. Je ne sais pas si je serai prête avant la fin de saison mais c’est sûr que si l’opportunité se présente, je n’hésiterai pas (rires).

  • Sur un plan plus global, comment jugez-vous les performances de la « Team Roses » cette saison ? Peut-on évoquer ensemble les 3 compétitions dans lequel le club est engagé ?

On peut commencer par la Coupe d’Europe ? C’est ce dont on parle le plus je pense (sourire). C’est historique, une première pour le NAHB. On fera le maximum pour bien y figurer. En Coupe de France, j’espère qu’on pourra battre Nice samedi (18 h00, à Mangin-Beaulieu) pour aller jouer la finale à Créteil. Ce n’est pas à Bercy cette année malheureusement…En Championnat, on a connu des faux-pas qui nous pénalisent. C’est dommage mais rien n’est perdu pour aller chercher une place européenne. Il ne va pas falloir beaucoup se louper (sourire).

Tout sourire, Manon LOQUAY a hâte de retrouver les terrains – Photo : Denis VALENCE – Surf’Up
  • Quel est votre regard sur le calendrier déséquilibré cette année entre accumulation de matchs et longues périodes sans compétition ?

Je sais que ça fait beaucoup parler au sein du syndicat des joueurs… Il y a une vraie problématique de préservation de la santé physique des acteurs. Après, je pense également que l’on n’a pas tellement le choix. On essaye de faire au mieux dans cette saison particulière.

  • La saison prochaine, vous serez associée au pivot à la joueuse de Fleury-les-Aubrais, Oriane ONDONO. Comment caractériseriez-vous ce binôme ? Vous attendez-vous à de grands changements tactiques quant à la relation au pivot qu’ont pu connaître Gordana MITROVIC et Kaba GASSAMA cette année ?

En réalité, je pense qu’on sera 3 puisque Gordi (Gordana MITROVIC) devrait garder le double-poste (à la fois pivot et arrière). J’ai une très bonne relation avec elle : on s’entraide beaucoup. Je ne connais pas personnellement Oriane mais je ne doute pas qu’il en sera de même.

  • Avec votre œil un peu extérieur cette saison, dans quels domaines le club a-t-il le plus progressé cette saison, selon vous ? Quelles seraient les marges d’améliorations à apporter pour la saison prochaine ?

Pour les points positifs, je dirais la séparation du club entre une Société pour le secteur pro et la section « amateur » qui reste associative. C’est un gros point à noter, il me semble. Après, bien sûr, il y a le fait de jouer un Final Four européen historique.

Sinon, le principal point d’amélioration pour la saison prochaine serait de ne plus faire ces petites erreurs en championnat et ainsi de montrer qu’on fait définitivement partie du Top 3 en France !

Merci Manon ! En espérant un retour le plus rapide possible sur les terrains…
Propos recueillis par Nani BONSERGENT
Photo : Denis VALENCE – Surf’Up

Suvi KOKKONEN : « J’aime beaucoup le championnat français ! »

Entretien avec Suvi KOKKONEN. La jeune et dynamique finlandaise semble avoir trouvé sa place au sein du VBN, son premier club étranger.

  • Le VBN tente actuellement de conserver sa place sur le podium pour décrocher une place en CEV Cup la saison prochaine. Quels ingrédients faudra-il mettre pour y parvenir ?

Dorénavant, notre objectif est d’obtenir la troisième place. Nous sommes focalisées là-dessus. Je pense que nous avons réussi à trouver le bon état d’esprit tout en trouvant du plaisir sur le terrain. C’est quelque chose de très important pour atteindre notre objectif. Nous devons donc continuer comme cela ! 

  • Jouer en tant que pointue change-t-il quelque chose pour toi ? Des ajustements ont-ils été nécessaires pour tes coéquipières ? 

Evoluer à la pointe est vraiment génial. Cela me convient car j’ai la chance de pouvoir jouer soit réceptionneuse-attaquante, soit pointue. J’aime les deux : je suis juste heureuse de jouer. Fondamentalement, cela ne change rien. Je donnerai toujours tout sur le terrain.

Pour son premier match à la pointe, Suvi KOKKONEN était désignée MVP de la rencontre – Photo : Corentin PINGEON
  • Comment évalues-tu le niveau du championnat français ? Quels types de conseils te donne le staff pour continuer ta progression ? 

J’aime beaucoup le championnat français ! Le niveau y est bon et la concurrence intense car, bien sûr, chacun veut aller chercher le titre. Le staff nous pousse lors de chaque entraînement et j’apprécie ça. Car, personnellement, j’ai besoin d’être encouragée pour être au top. Les coachs nous donnent de très bons conseils personnalisés sur notre technique individuelle ou sur les axes d’amélioration du jeu collectif de l’équipe.

  • Jouer avec Kaisa ALANKO (sa compatriote finlandaise NDLR) à la passe, rend-il les chose plus faciles ?

Bien sûr, jouer avec Kaisa est incroyable. Elle me connaît et sait ce que je suis capable de faire. Elle me rend plus détendue lors des matchs. Donc c’est vraiment profitable, oui ! 

  • En dépit de cette période compliquée, as-tu eu le temps de visiter Nantes ? Y-a t’il un lieu qui te plaît particulièrement ?

Oui ! Tout d’abord, j’adore marcher en ville. J’apprécie simplement aller me promener, avec ou sans musique, pour profiter du bon air. Et sinon, à Nantes, j’aime beaucoup la vieille ville, les quartiers historiques. Ce sont mes endroits favoris. Par ailleurs, le Jardin des Plantes, près du centre-ville, est très agréable. J’adore tout ce qui est nature !

Merci Suvi ! Plein de belles choses pour la fin de saison !
Propos recueillis par Nani BONSERGENT
Photo : Corentin PINGEON

Barbara MORETTO : « Amener cette positivité au collectif nantais »

Future joueuse du NAHB, Barbara MORETTO a déjà hâte de porter les couleurs roses.

  • Pour débuter, prenons quelques nouvelles de toi. Comment vas-tu et comment vis-tu cette saison si particulière, sans public et avec finalement très peu de vision sur le court terme ? 

« Tout va bien, merci. Je ne vais pas dire que je vis super bien cette saison mais je vois le positif. Nous avons la chance de pouvoir continuer à jouer donc nous n’allons pas nous nous plaindre. Et, en plus de ça, ma famille a l’occasion de pouvoir suivre, pour la première fois, tous mes matchs en live. Tout simplement, On continue à exercer notre métier malgré toutes les difficultés. »

  • Avant de parler handball, découvrons Barbara en tant que personne. Comment te décrirais-tu ? Quelles sont tes loisirs/activités quand tu n’es pas sur le terrain ? 

« Je me décrirai comme une fille spontanée, qui aime la vie, avec la joie de vivre et j’espère que je pourrais amener cette positivité, cette dynamique au sein du collectif nantais. Je suis également passionnée et très engagée par ce que je fais. À côté du Hand, je profite à fond de la Côte d’Azur. J’ai la chance de vivre cette année dans une magnifique région donc je la découvre dès que j’en ai le temps. De plus, j’adore la mode, donc je passe pas mal de temps dans les magasins puis, dès que j’ai un moment de libre, j’en profite pour aller voir mes amis aussi. À côté de cela, je fais également une petite formation qui me permet de reprendre quelques bases car ça fait un peu de temps que j’ai arrêté les études (sourires). »

  • Passons désormais à ta carrière de handballeuse. Peux-tu la retracer dans les grandes lignes ? Quelles sont tes qualités de joueuse ? Et quels aspects de ton jeu peuvent encore être améliorés ?

« J’ai commencé le Hand à Buros, un petit village à côté de Pau, là où je suis née. Je suis ensuite rentrée au pôle de Talence ou, en parallèle, je jouais à Bordes en Nationale 1. En 2012, j’ai intégré le centre de formation de Paris où j’ai évolué pendant 3 ans. À 19 ans, j’ai signé mon premier contrat professionnel à Dijon, club dont j’ai porté le maillot pendant 7 saisons. Puis j’ai décidé de changer, et j’ai signé à Nice pour cette saison.

Concernant mes qualités, je dirais ma vision du jeu et mes tirs en appuis. Pour les aspects sur lesquels je pourrai m’améliorer, je citerai mes tirs de loin et ma défense. »

Souriante, Barbara MORETTO respire la positivité – Photo : Daniel VAQUERO
  • Qu’est-ce que tu apprécies dans le Hand ? Si tu n’avais pas été handballeuse, vers quel(s) autre(s) sport(s) te serais-tu dirigée ?

« Ce que j’aime dans le Hand, ce sont les valeurs de ce sport : la solidarité, la combativité, deux valeurs que j’apprécie dans ce sport. Je pense que si je n’avais pas fait du Hand j’aurais fait de la natation ! »

  • La saison prochaine, tu porteras donc le maillot du NAHB, peux-tu expliquer le pourquoi de choix ? 

« J’ai choisi le club de Nantes car c’est un club ambitieux, qui m’a contacté à plusieurs reprises donc ça m’a aussi donné envie d’y aller dans le sens où je me suis dit qu’on avait vraiment envie de travailler avec moi. De plus, c’est un club européen, avec des objectifs importants. Et, d’un point de vue un peu plus personnel, je me rapproche aussi de ma famille. Je n’aurai jamais été aussi proche des miens depuis 12 ans. »

  • Personnellement, quels seront tes objectifs et tes attentes pour ces années nantaises qui se profilent ?

« Mes objectifs de l’année prochaine seront d’être dans le Top 3, d’aller le plus loin possible en Coupe d’Europe et de continuer à progresser. Mais surtout de m’éclater. »

  • Un jour de match pour toi, cela ressemble à quoi ? As-tu une routine particulière ?

« J’ai beaucoup de rituels, mais le plus important c’est le steak haché que je vais chercher chez mon boucher pour le repas du midi (sourires) ».

  • Pour conclure cette série de questions classiques, voici la plus traditionnelle d’entre elles: un petit mot pour tes futurs supporters nantais ?

« J’espère que la crise se calmera et que la situation sanitaire me permettra de rencontrer le public nantais. J’ai hâte de commencer cette nouvelle saison et on vous attend nombreux pour faire du bruit !!! »

Coéquipières à Dijon, adversaires cette année, Barbara retrouvera Déborah sous le maillot nantais la saison prochaine – Photo : Denis VALENCE – Surf’Up.
  • Et deux petits bonus – Le premier : Barbara, si tu étais …

• Un nombre / chiffre ? 13.

Une ville ? La Roque-Gageac.

Une « drogue » ? Les chaussettes. 

Un mot ? Persévérance. 

Un son / Un bruit ? Le bruit de l’océan. 

Une odeur ? Le patchouli. 

Un moment de la journée ? Le soir.

Une émotion ? La joie.

Un fantasme / Un rêve ? Avoir une machine à remonter le temps.

Une devise ? Quoi qu’il arrive, crois en la vie, crois en demain, crois en ce que tu fais mais surtout crois en toi. 

  • Et le second – Quelle LA question qu’on ne t’a jamais posée et que tu as toujours attendu qu’on te pose ? Et quelle serait ta réponse ?

« La question jamais posée que j’aimerai qu’on me pose serait … «  Quel serait ton conseil “mode” ? » Et la réponse : Ma styliste KTZ »

Un immense MERCI Barbara pour ces mots, et, on l’espère autant que toi, RDV à MANGIN la saison prochaine !

Propos recueillis par Fabien VARY
Photo : Denis VALENCE – Surf’Up.

Nathalie HAGMAN : « Je me sens bien, prête à aider cette équipe »

« Je me sens bien, prête à aider cette équipe »

Entretien avec Nathalie Hagman. La talentueuse et expérimentée suédoise du NAHB se confie. Avec recul et sans faux semblants.

  • Nathalie, six mois environ après votre arrivée à Nantes, quel bilan en faites-vous, sur et en dehors du terrain ?

« J’apprécie ce nouvel environnement. La ville me plaît. Nous performons bien cette saison même si c’est assez compliqué avec la situation sanitaire. Là, par exemple, nous devions jouer Metz. La possibilité de le reporter à Dimanche prochain a été évoquée. Maintenant, on parle de lundi (le 8 mars).C’est dur de n’avoir personne dans la salle et de ne pas savoir si et quand on va jouer. »

  • Personnellement, après deux saisons plus compliquées (à Bucarest et Odense), comment vis-tu celle-ci ?
Nathalie HAGMAN (ici contre St-Amand), un jeu tourné vers l’avant – Photo : Surf’Up

« Je me sens bien, prête à aider cette équipe. C’était dur car j’ai eu la Covid en janvier…

 

En novembre, je n’ai pas pu jouer car certaines de mes coéquipières l’avaient. En Turquie (lors du match à Kastamonu), j’étais malade. Peut-être que j’avais mangé un truc pas frais (rires). Je ne joue pas beaucoup cette année, j’espère que ça va changer. »

 

  • De ce que vous avez pu observer au sein du Handball Européen, quels peuvent être les objectifs du NAHB pour la fin de la saison ?

« Je pense réellement que nous pouvons franchir cette étape du 1/4 de finale européen (contre le Zvezda Zvenigorod les 27 mars et 4 avril prochains). C’est toujours difficile de jouer en Russie… Et elles auront probablement leur public pour les pousser… Si on perd, il faut limiter l’écart en Russie et jouer un grand match à la maison. En Ligue Butagaz Energie (le championnat français), nous continuerons de nous battre pour préserver cette troisième place, qui nous qualifierait aussi pour une Coupe d’Europe l’an prochain. En Coupe de France, nous devons aller gagner à Fleury. »

  • Vous sentez-vous pleinement intégrée dans le collectif nantais ?

« Oui les filles sont sympas. Le plus gros obstacle reste la langue. Elles essayent de m’expliquer quand je n’ai pas compris quelque chose. »

  • Qu’aimeriez vous changer dans le collectif si vous le pouviez ? Avec votre statut d’internationale (plus de 150 sélections avec la Suède), vous sentez-vous autorisée à donner des conseils aux jeunes joueuses ? 

« J’aimerais peut-être que l’on joue plus rapidement vers l’avant. Nous échangeons beaucoup avec Orlane (AHANDA) et Emilie (BELLEC). C’est bien car elles maîtrisent l’anglais donc c’est plus simple (rires). »

  • Avez-vous été surprise par le niveau du Championnat français ? 

« Non je n’ai pas été surprise car je m’étais déjà renseignée sur cette Ligue. En France, je trouve que le handball se joue davantage sur les individualités, avec moins de combinaisons, si on fait une comparaison avec le Championnat danois, par exemple. »

Championnat, Coupe de France, Coupe d’Europe, Nathalie aborde cette fin de saison avec détermination – Photo : Surf’Up
  • A Nantes, quelle joueuse vous a le plus surprise et pourquoi ?

« Gordi (Gordana MITROVIC) m’a surpris car elle joue au pivot, qui n’est pas son poste de prédilection. Elle s’est rapidement mise dans ce nouveau rôle. »

  • En conférence de presse, Guillaume SAURINA (l’entraîneur du NAHB) a réaffirmé sa volonté de conserver une culture scandinave dans le jeu nantais en poursuivant le travail effectué par son prédecesseur, le Danois Allan HEINE. Comment cela se traduit-il ? Quelles seraient les améliorations à apporter pour la saison prochaine ?

 « C’est vrai qu’à l’entraînement on court beaucoup (rires). Plus sérieusement, oui, c’est l’intensité qui nous caractérise. En revanche, je pense que nous avons besoin de trouver des solutions alternatives plus rapidement, lorsque nous jouons mal. »

  • Le staff discute t-il avec vous (Nathalie HAGMAN et Lotte GRIGEL), joueuses scandinaves, pour apporter d’autres améliorations dans cette philosophie ?

« Oui, on en parle parfois. C’est toujours une bonne chose d’essayer d’aider l’équipe. »

Merci beaucoup Nathalie et Bon courage en cette fin de saison chargée pour la Team Roses !

Propos recueillis par Nani BONSERGENT (avec la collaboration de Virginie BILLA)

Photo : Surf’Up

Tatjana BURMAZOVIC : « Comme une famille »

Elle était l’une des chouchous de Mangin pendant les deux dernières saisons du VBN, Tatjana BURMAZOVIC a tourné la page du volley cet été mais elle garde les supporters nantais dans son cœur.

Pour débuter, peux-tu nous donner quelques nouvelles ? Comment vas-tu ? Comment vis-tu cette période si particulière que nous traversons avec cette épidémie de COVID-19 ? 

Je suis actuellement au Portugal. Je vais très bien mais malheureusement je ne peux pas rentrer en Serbie compte tenu de la crise sanitaire.

J’ai cru comprendre que tu avais arrêté le volley de haut niveau. Que fais-tu désormais ? Quelles sont tes nouvelles activités ? Es-tu toujours dans le monde du volley ou tu fais complètement autre chose ?

Oui, j’ai effectivement complément arrêté le volley. Initialement, je devais signer une saison de plus avec Nantes mais au dernier moment, cela ne s’est pas fait. Cela a définitivement contribué à mon souhait de changer de monde. A partir du moment où j’ai décidé de tourner la page du volley, je me suis investie dans la photographie, et la vidéographie. Je continue de progresser dans ce domaine qui me demande d’acquérir de nouvelles compétences. Cela me permet de profiter des éléments qui me sont chers comme la nature, les animaux.

Pour le plaisir, j’ai rencontré des personnes au Portugal, qui pratiquent le beach-volley. Cela me permet de prendre du plaisir sans avoir les contraintes liées au monde professionnel.

A l’été 2018, tu rejoignais le VBN. Pourquoi avoir accepté ce choix ? Qu’est ce qui t’a motivé à rejoindre le projet nantais ?

A l’époque, mon ambition était de jouer la Ligue des Champions. Après 2 années passées au VBN, la flamme pour jouer cette compétition était toujours présente. L’ambiance de la salle, et les supporters ont grandement contribué à cette motivation. Ce public fait partie des plus grands pour lesquels j’ai eu l’occasion de jouer.

Joueuse d’expérience, « Buki » a transmis son savoir a la jeune génération – Photo : Corentin PINGEON

Tu es arrivée à Nantes avec énormément d’expérience, mais as-tu continué à apprendre des choses durant ces deux saisons ?

Il n’est jamais trop tard pour apprendre et progresser, peu importe ton âge ou ton expérience. C’est en croyant que tu es arrivé au sommet que tu arrêtes de progresser. Même le départ de Nantes m’a permis d’apprendre encore sur le fonctionnement du volley.

Tu es finalement restée deux saisons ici, quels souvenirs garderas-tu de ces deux années de #PassionNantes ? Quel moment t’as particulièrement marqué pendant tes saisons nantaises ?

Quand je pense à Nantes, plusieurs souvenirs me reviennent : les supporters, la salle, les maillots, l’ambiance, les matchs, les selfies, la mascotte Joseph, l’animateur de la salle,… Parmi ces souvenirs, quelques-uns sortent évidement du lot.

Je me souviens de ce public nantais qui chantait mon surnom « Buki » lorsque je réalisais une belle défense. Pour une libéro, cela est particulièrement rare, et gratifiant.

Je me souviens particulièrement des matchs de la Ligue des Champions joués à domicile. WOW ! Conegliano pour sa notoriété et son niveau (meilleure équipe du monde), et Alba Blaj, puis Vasas pour notre combativité et performance.

Avec tes coéquipières, vous formiez une vraie équipe soudée. Es-tu restée en contact avec certaines d’entre elles ? Et continues-tu à suivre les différents résultats du VBN ?

J’ai toujours dit que notre force résidait dans la cohésion qui existait entre les joueuses. En disant cela, je veux souligner que mes partenaires étaient à la fois excellentes pendant les matchs mais aussi en tant que personne dans le quotidien. Comme une famille…
Je suis restée en contact avec certaines d’entre elles : Schwabi, Kaisa, Lauren, Lucille, Hana,…
Même si j’essaye de rester loin du monde du volley, je continue à suivre les résultats des différents championnats, y compris le français. Je ne manque donc pas de jeter un coup d’oeil sur les résultats des différentes équipes, même si pendant cette crise, la tenue des matchs semble difficile.

Mangin et son ambiance, le terrain de jeu préféré de Tatjana – Photo : Corentin PINGEON

Tu as donc quitté la France, qu’est-ce qu’il te manque de la vie française ? A Nantes, quels étaient tes endroits préférés ? Dans quels bars la bière était la meilleure :-p ?

La chose qui me manque le plus est de voir mes amis en France. Quand je n’étais pas aux entrainements, j’aimais me balader dans les parcs comme Le Jardin des Plantes par exemple.
Pour ce qui est des bars, je reconnais ne pas avoir été celle qui sortait le plus mais, j’ai eu l’occasion de boire quelques bières au … Gigg’s. C’était notre QG, après les matchs. 🙂 Mais, la meilleure bière reste celle d’après-entrainement…dans le lit (rires) !!!

Pour conclure, à cause de cette pandémie, tu n’as pu recevoir les aux-revoir que tu aurais mérité. Aurais-tu un mot pour tous les supporters des PassionNantes qui ont découvert une joueuse de talent et une belle personne ?

Je souhaite remercier ce public et les bénévoles pour ces 2 superbes années pendant lesquelles, ils m’ont aidé à me dépasser. Au-delà de ne pas avoir pu dire en revoir, nous avons tous la possibilité de garder des souvenirs. Les plus beaux pour moi sont ceux laissés par ces personnes ;-).
Je souhaite à chaque sportif professionnel d ‘avoir des supporters de ce niveau pour terminer leur carrière.

Un très grand MERCI « Buki » pour ta gentillesse et ta disponibilité, et je te souhaite le meilleur pour tes nouveaux projets artistiques.

Photo : Corentin PINGEON

Samantha HILL – « Un choix facile et un grand OUI »

Nantaise depuis quelques mois, Samantha HILL est un des nouveaux visages des Déferlantes version 2020/2021. Et l’occasion nous est donnée de faire plus ample connaissance avec la joueuse canadienne du NRB.

Avant de parler de Sami la basketteuse professionnelle, faisons connaissance avec Sami la femme. Comment te décrirais-tu ? 

Je me décrirais comme une personne facile à vivre, toujours prête pour une activité et passer un bon moment à la faire. En dehors du terrain, je reste toujours active et j’ai toujours quelque chose à faire. J’adore lire et jouer à des jeux de cartes. Et je suis passionnée de sciences et j’espère qu’un jour, je pourrais transmettre mes connaissances dans le domaine pour aider les gens !!!

Tu es désormais à Nantes depuis quelques mois. Quel est ton feeling sur la ville, la vie à la française ?

J’aime vraiment Nantes, j’aime toujours être dans une grande ville. Je suis heureuse d’avoir pu découvrir un peu la ville cet été et j’espère que les choses reviendront vite à la normale pour que je puisse en profiter davantage. J’aime le mode de vie à la française, mais vous en faites peut-être un peu trop avec tout ces croissants et ce pain (rires).

Samantha HILL, une habituée de la sélection canadienne – Photo : Canada Basketball

Maintenant, parlons de Sami la basketteuse. Peux-tu nous décrire ta carrière avant de devenir une Déferlante ? Quels sont tes qualités et tes défauts en tant que joueuse de basket ?

Avant de venir à Nantes, j’ai joué avec le même club en Allemagne pendant trois saisons (Nordlingen) et j’ai vraiment apprécié mon expérience là-bas. Je fais aussi partie de l’équipe nationale canadienne depuis 2012. En tant que basketteuse, ma plus grande force est ma vitesse et mon rythme de jeu, mais cela peut parfois avoir conséquence de jouer trop vite et de commettre des erreurs. Mais je travaille à corriger cela !!!

Cet été, tu as décidé de relever le challenge du NRB, pourquoi as-tu fait ce choix ? Qu’est ce qui t’as motivé à venir ici ?

Mon objectif était de jouer en France (comme beaucoup d’autres Canadiennes), et j’ai entendu tellement de bonnes choses sur Nantes, le club, le staff, de sorte que quand on m’a offert la chance de jouer, c’était un choix facile et un grand OUI (sourires) !!!

Maintenant que tu as joué quelques matchs en France, comment juges-tu cette ligue française ?

J’aime vraiment jouer en LFB. Je pense que chaque match est extrêmement difficile et que, dans son ensemble, le championnat est très physique et de grande qualité. C’est très excitant d’affronter autant d’équipes et de joueuses talentueuses chaque semaine.

A la fois collectivement et individuellement, quelles sont tes attentes pour cette saison ?

En tant qu’équipe, nous jouons à chaque match pour le gagner et nous voulons le faire avec la manière. Nous nous fixons des objectifs élevés et faisons tout pour les atteindre chaque semaine. Individuellement, je suis ravie d’être poussée dans mes retranchements chaque jour à l’entraînement par les coaches et mes coéquipières. Cela me permet d’améliorer chaque aspect de mon jeu.

Travailler, S’améliorer, Gagner, Samantha veut vivre une belle saison nantaise – Photo – NRB

A quoi ressemble un « gameday » pour Sami ? As-tu une routine particulière ? Et pourquoi le numéro 22 sur ton maillot ?

Un jour du match débute par le traditionnel shooting du matin, puis j’aime faire une sieste l’après-midi. Je dois toujours prendre un café et une petite collation avant le match et la musique est obligatoire pendant que je me prépare. Concernant mon numéro, J’ai choisi le #22 car mon frère le portait et c’est le jour de mon anniversaire (22 novembre).

Pour conclure, un petit mot pour tous les supporters du NRB ?

Tout d’abord, merci pour tout votre soutien, et je sais que cette saison est un peu étrange mais j’apprécie tout ce soutien.  J’ai hâte de voir une Trocardière pleine quand nous pourrons enfin être tous de retour, ensemble !!!

Merci beaucoup Sami, et rendez-vous très vite, je l’espère, dans une Trocardière pleine à craquer !!!

Photo : Grégory LEROY

Merve AYDIN : « J’ai passé de super moments à Nantes »

Avant que la saison des Déferlantes ne redémarre, l’occasion était belle de prendre quelques nouvelles de Merve AYDIN qui évoluait du côté de la Trocardière la saison passée.

Pour débuter, peux-tu nous donner quelques nouvelles ? Comment vas-tu ? Comment as-tu vécu ces derniers mois si spéciaux ?

Cela fut une période délicate pour moi. Je travaillais seule de mon côté sans savoir de quoi serait fait mon futur. Mais, j’ai profité de cette période pour optimiser certains points de mon jeu et ma vie personnelle.

L’été dernier, tu signais à Nantes. Pourquoi avoir fait ce choix ?

J’ai fait ce choix car je voulais jouer hors de Turquie et que le championnat de France est l’un des meilleurs d’Europe. J’ai eu cette belle opportunité, et je l’ai saisie.

C’était la première fois que tu jouais hors de ton pays natal. Comment as-tu vécu cette expérience à l’étranger ?

J’ai des facultés pour m’adapter à tout type de situations et dans toutes les circonstances. La vie française est différente de la vie en Turquie, et j’ai beaucoup appris en une année. J’ai eu de la chance de venir à Nantes. Mes coéquipières, le staff et tous les gens que j’ai rencontré ici m’ont beaucoup aidé, et j’ai passé de super moments à Nantes.

Merve AYDIN dans son jardin de la Trocardière – Photo : Association Shoot’Lo

Sur le plan basketball, qu’as-tu appris ici ? Quels aspects de ton jeu penses-tu avoir amélioré durant ton année nantaise ?

J’avais plus de responsabilités ici que dans mes précédents clubs, et cela m’a permis de progresser dans mon rôle de meneuse de jeu. J’ai appris à rester forte et lucide dans les situations difficiles. A l’image de l’équipe, je faisais des progrès match après match.

Même si la saison ne fut pas simple, que retiendras-tu de cette année sportive ?

Chaque moment de cette saison fut important pour moi. Je retiendrais les deux dernières victoires consécutives avant que la saison ne s’arrête car ces deux matchs étaient deux succès collectifs et révélateurs des progrès effectués.

Avec tes coéquipières, vous formiez une vraie équipe. Es-tu restée en contact avec certaines d’entre elles ?

Évidemment, je continue à échanger avec la plupart d’entre elles. Elles étaient toutes des filles formidables. Elles resteront des amies pour toujours, et peut-être qu’un jour, on jouera de nouveau ensemble, qui sait ?

Merve AYDIN portera les couleurs d’Al-Qázeres la saison prochaine – Photo : Instagram CBAL

La saison prochaine, tu joueras en Espagne. Que peut-on te souhaiter dans ce nouveau challenge ?

Tout simplement de continuer à progresser, et de réaliser une saison sans pépin physique et remplie de succès.

Un dernier mot pour les supporters des Déferlantes qui ont découvert une joueuse de talent et une belle personne ?

J’aimerais tous les remercier. Ils ont rendu ma première saison à l’étranger mémorable. Mon coeur est avec eux. J’espère qu’ils vont garder leur amour du jeu et leur passion pour la saison qui arrive. Et qu’ils accueillent et soutiennent les nouvelles Déferlantes comme ils l’ont fait pour moi.

Merci beaucoup Merve pour ta gentillesse, et je te souhaite de réaliser une saison pleine, à la fois individuellement et collectivement, de l’autre côté des Pyrénées.

Photo : ONE7.fr

Kaisa ALANKO : « Je me sens très bien ici »

Alors que la reprise approche pour les nantaises du VBN, je suis allé prendre quelques nouvelles de Kaisa ALANKO, la passeuse finlandaise qui portera les couleurs #PassionNantes pour la troisième année consécutive.

Pour débuter, peux-tu donner quelques nouvelles ? Comment vas-tu ? Comment as-tu vécu ces  derniers mois si particuliers ?

Je vais bien, merci. En ce moment, je suis en stage avec l’équipe nationale finlandaise et dans quelques jours, nous allons en Estonie pour disputer quelques matchs amicaux. La période qui a suivi la fin de la saison jusqu’au début de ce stage a été long mais agréable. C’était sympa de profiter de tous ces moments, et de toute façon, il n’y avait pas d’autre choix. En mars, j’ai reçu un planning d’entraînement personnalisé et jusqu’à la semaine dernière et le début du stage, je travaillais seule.

Nous avons la chance de te connaître en tant que volleyeuse professionnelle, mais dans la vie de tous les jours, que fais-tu lorsque tu n’es pas sur le terrain ?

Ma vie est rythmée par le volley depuis 7 années désormais, mais à côté de cela, je prends également le temps de me détendre, de cuisiner, de lire, de regarder quelques séries sur Netflix et bien évidemment de passer du temps avec mes amis et ma famille.

Il y a quelques semaines, le club a annoncé que tu serais toujours nantaise la saison prochaine. Pourquoi ce choix ?

J’ai choisi de rester à Nantes pour plusieurs raisons. Ces deux dernières années nantaises ont été magnifiques. Je me sens très bien ici, et j’aime le « way of life » à la française. Au club, tout le monde est très gentil et j’apprécie la façon dont le VBN travaille. C’est cool d’être ici, et bien évidemment, le fait de jouer la Champions League est un plus, une opportunité pour nous de montrer qui nous sommes et que nous pouvons rivaliser avec les meilleures équipes européennes.

Avec le VBN, Kaisa veut viser haut et a des objectifs élevés. Photo : Corentin PINGEON

Même si la saison dernière a été raccourcie, quels souvenirs garderas-tu de cette année 2019/2020 ?

Jouer en Champions League, c’était juste incroyable. Nous avons eu la chance de jouer contre Conegliano, la meilleure équipe du Monde, et nous avons prouvé que nous avions le niveau de cette compétition en remportant 3 matchs. Pendant ces matchs, j’ai senti que l’équipe était capable d’élever son niveau de jeu et de concentration. Cette aventure européenne nous a permis de passer un palier.

Pour la prochaine saison, l’équipe va changer. Connais-tu certaines de tes futures coéquipières ? Et si oui, peux-tu nous en dire un petit mot ?

Personnellement, je ne connais que Suvi KOKKONEN. Elle est une jeune joueuse finlandaise pleine de talent et nous jouons ensemble depuis quelques années en équipe nationale. J’ai hâte de jouer avec elle avec le maillot du VBN sur les épaules.

Kaisa, avec la Finlande, lors du dernier EuroVolley. Photo : CEV

Quels sont tes objectifs pour la saison à venir ?

Pour moi, les objectifs doivent être élevés. Nous devons rester une des meilleures équipes du championnat de France et faire le plus beau parcours possible en Champions League.

Un « gameday » pour Kaisa, il ressemble à quoi ?

Cela commence par un petit déjeuner classique, suivi d’un entraînement et d’une séance vidéo. Ensuite, retour à la maison pour le déjeuner, une sieste, une collation en musique, maquillage et coiffure, un café et après je vais coiffer Lauren et nous prenons la direction de la salle.

Pour terminer, un petit message pour tous les supporters nantais qui ont hâte de revoir les #PassionNantes ?

L’ambiance à Mangin est la meilleure du championnat. J’aime cette salle et cela fait du bien de savoir que je vais bientôt y retourner, retrouver ce sentiment d’être portée par une salle pleine, toujours prête à nous encourager quoi qu’il arrive. J’ai vraiment hâte de retrouver tous les supporters et de construire de nouveaux souvenirs ensemble.

Un énorme MERCI Kaisa, et rendez-vous dans quelques jours en terres nantaises.

Photo : Mikphotos